C’était l’événement annuel pour tous les amateurs de produits Apple : la marque a dévoilé mercredi soir ses nouveautés mobiles, à commencer par la quatrième génération de sa montre connectée, résolument tournée vers la santé et le bien-être. Alors que propose vraiment cette Apple Watch Series 4 ? Mr Montre fait le point.
Un design dans la continuité
Contrairement à ses concurrents qui s’efforcent de développer des montres numériques à cadran circulaire, Apple reste fidèle à son format rectangulaire, ce qui n’empêche pas de vraies améliorations pour cette quatrième génération : petit à petit, les bordures s’amincissent pour ne plus laisser place qu’à l’écran. L’Apple Watch gagne ainsi en surface d’affichage : on passe à 40 et 44 mm de diagonale pour les deux variantes de la Series 4, contre 38 et 42 mm sur la génération précédente, sans que le boîtier n’augmente de taille.
Montre électronique oblige, les principaux changements interviennent sous l’écran. Comme souvent chez Apple, la mise à jour est incrémentale, ce qui signifie que la montre reprend les fonctionnalités de la génération précédente en les améliorant légèrement. Le processeur est plus rapide, le micro qui sert aux appels téléphoniques est mieux placé, l’antenne qui capte les réseaux mobiles profite d’un emplacement optimisé, etc.
Ces améliorations confèrent en théorie à l’Apple Watch 4 des performances améliorées, une navigation plus fluide dans l’interface et une précision accrue au niveau de la mesure d’activité.
Capteur de chute et ECG
Sur ce point, Apple inaugure un gyroscope sensiblement amélioré, censément capable de détecter les chutes en une fraction de seconde. En fonction des paramètres choisis, la montre peut ainsi lancer un SOS automatiquement en direction de contacts sélectionnés, voire même appeler les secours de sa propre initiative, sans intervention de l’utilisateur : une fonctionnalité qui vise certainement à renforcer l’attrait de l’Apple Watch auprès des personnes âgées.
Elle pourra probablement travailler de concert avec le nouveau dispositif de mesure de l’activité cardiaque intégré à la couronne de la montre. Complémentaire du capteur optique intégré sous la Watch, ce jeu d’électrodes permet d’enregistrer un électrocardiogramme simplifié. Pour l’utiliser, il suffit de poser le doigt pendant trente secondes sur la couronne. On profite ensuite d’une courbe facile à partager avec son médecin. Apple promet que la précision est suffisante pour répondre aux exigences de la médecine nord-américaine et que toute les options nécessaires en termes de confidentialité seront implémentées. Techniquement, c’est une première sur une montre grand public : reste à voir quels sont les scénarios d’usage réels d’une telle fonctionnalité…
Watch OS 5
Toujours proposée en versions WiFi et cellulaire (avec une carte SIM intégrée que l’on peut activer auprès d’un opérateur compatible), l’Apple Watch Series 4 est censée offrir une autonomie similaire à celle de la génération précédente, soit environ une journée d’utilisation soutenue. Sur l’écran, on pourra découvrir les nouvelles « complications » imaginées par Apple. Ce nom venu du monde de l’horlogerie désigne ici des portions d’écran que l’on va dédier à l’affichage de telle ou telle information en fonction du suivi de l’activité physique mesurée ou des notifications souhaitées. L’interface reste un modèle du genre, facile à manipuler grâce à la couronne numérique et son retour haptique qui reproduit de façon électronique la sensation de retour d’une vraie pièce mécanique.
Bref, pas de bouleversement profond, mais une évolution dans la continuité pour ce qui reste l’une des montres connectées généralistes les plus intéressantes du marché. Les prix débutent à 429 euros pour une Apple Watch 4 munie du WiFi et du GPS, et 529 euros pour les modèles dotés d’une connexion 4G.
