Il est des garde-temps de légende qui ne cessent de fasciner, d’inspirer. L’OMEGA Seamaster 300 fait justement partie de ces emblématiques tocantes dont le nom évoque l’histoire et la grandeur de l’horlogerie. Aujourd’hui, Mr Montre vous propose d’étudier la C65 Dartmouth de Christopher Ward, un modèle remarquable rendant hommage à l’une des plus célèbres créations d’OMEGA.
Petite histoire de l’OMEGA Seamaster 300
Dans les années 1930, la plongée sous-marine devient particulièrement populaire. Le développement et la commercialisation de cette activité donnent alors naissance à un nouveau type de garde-temps, capable d’accompagner l’homme dans ses excursions sous-marines.
En 1957, l’OMEGA Seamaster 300 est lancée et devient rapidement une véritable référence dans l’univers des montres de plongée. À la fois durable et élégante, elle est avant tout une montre polyvalente pouvant plonger jusqu’à 200. Elle est d’ailleurs utilisée par la Royal Navy pour ses impressionnantes capacités durant la Seconde Guerre Mondiale.
Plus tard, elle est adoptée par bon nombre d’explorateurs et de plongeurs mondialement célèbres.
Le modèle C65 Dartmouth de Christopher Ward
La C65 Dartmouth fait partie de la Military Collection de la marque britannique Christopher Ward (avec la C65 Sandhurst et la C65 Cranwell). Elle porte d’ailleurs le nom de la British Naval Academy, la fameuse académie militaire anglaise. Cette tocante destinée au grand public est l’une des rares à être autorisée par le Ministère de la Défense britannique à porter les insignes de la Royal Navy. C’est une montre simple et bien faite, aux beaux accents vintage. Elle s’inspire directement de l’OMEGA Seamaster 300 « Big Triangle ». La C65 Dartmouth rappelle ainsi l’esthétique et les caractéristiques singulières des montres de plongées apparues au cours d’une période clé de l’horlogerie.
Ce modèle se compose d’un boîtier brossé et poli mesurant 41 mm, d’une lunette tournante unidirectionnelle de 120 clics avec chiffres et marqueurs appliqués SuperLuminova, et d’un verre cristal « glass box ». À ces éléments s’ajoutent une couronne estampillée d’un motif de drapeau double ainsi qu’un bracelet acier.
La principale particularité de la montre réside au niveau du dos qui affiche l’insigne de la Royal Navy estampée dans l’acier inoxydable. Un détail important qui fait toute la différence, l’exception même, de cette C65 Dartmouth.
Sur le cadran mat, disponible en version bleue ou noire, on retrouve le large triangle inversé à 12h, signe distinctif de l’OMEGA Seamaster 300. L’aiguille des heures se présente sous la forme d’une grande flèche, contre une forme bâton pour celle des minutes et une plus fine flèche pour les secondes. Tout comme les index, elles bénéficient d’une traitement SuperLuminova (TC-1 pour le cadran bleu, Old Radium pour le noir). Cela donne un ensemble indéniablement clair pour une lisibilité optimale de l’heure.
La C65 Darmouth embarque un mouvement automatique Sellita SW200-1 de fabrication suisse, certifié chronomètre. Ce calibre de 26 rubis offre un battement de 28 800 alternances par heure et est équipé d’un système anti-choc. Cette montre permet de plonger jusqu’à 150 sous l’eau (15 ATM).
Ainsi, Christopher Ward réussit parfaitement à rendre hommage à l’OMEGA Seamaster 300 tout en s’appropriant le design dont elle s’inspire. Un bel écho qui devrait plaire aux amateurs de montres militaires vintage. La C65 Dartmouth intègre non seulement un mouvement moderne de haute qualité, mais est aussi proposée à un prix largement plus accessible que la légende qu’elle évoque.
Prix : 995 – 1 120€