Alors que la campagne Kickstarter rencontre un très beau succès, Mr Montre s’est procuré un sample de la montre DRZ_Type_250F de chez Direnzo. Un look inspiré du monde de la course automobile, un mouvement auto et un rapport qualité/prix très correct.
Avant de nous engager vers le test de cette montre, intéressons-nous un peu à l’Italie, aux voitures de courses et à Sergio Godoy Di Renzo, l’homme à l’origine de la marque. Cet Italien expatrié à Genève a débuté sa carrière dans l’architecture avant de créer sa marque en 2015. Fana d’anciens appareils photos et propriétaire d’un Leica M4 de 1969, Sergio a toujours eu de l’admiration pour les vieux gardes-temps, ces pièces d’horlogerie qui fonctionnent depuis 50 ou 60 ans et qui traversent les âges sans jamais prendre de rides. Et comme il aime le dire « on crée des liens avec des objets qui dépassent l’objet lui-même ». Pour sa marque, Sergio s’est inspiré des voitures de Formule 1 des années 40 et 50 et en particulier de la Maserati 250F d’où le nom de sa première montre.
Test de la Direnzo DRZ_Type_250F
Ce premier modèle signé Direnzo sera disponible en deux coloris de cadran et aiguilles. La DRZ_Type 250F_C avec un cadran blanc cassé accompagné d’aiguilles noires, ainsi que la DRZ_Type 250F_B que nous testons aujourd’hui et qui possède un cadran noir et des aiguilles blanches.
Nous avons reçu la montre dans une boîte noire en carton épais et parée du logo de la marque. À l’intérieur se trouve une pochette à rabat en cuir marron façon vintage. Une fois ouverte, on découvre sur la droite la fameuse montre rangée dans un des deux compartiments. Le second, encore vide, peut servir à transporter un bracelet supplémentaire lors d’un voyage ou d’un déplacement. La partie gauche de cette pochette contient deux fentes qui permettent d’y placer un passeport et une pièce d’identité.
First look : Un design racé !
Le boîtier
Le boîtier rond de cette Type 250F_B est en acier inoxydable 316L avec une finition polie. Il mesure 40mm de diamètre (48mm de corne à corne) pour une épaisseur de 10,10mm. Des proportions plutôt classiques et dans l’air du temps. Lorsque l’on prend la montre sur le côté, comme pour en mesurer l’épaisseur, on aperçoit sur la partie supérieure un cerclage biseauté qui permet de maintenir le verre au reste de la boîte. À 3 heures, la couronne crantée, relativement simple, est estampillée de l’emblème de la marque Direnzo.
Pas de folie du coté du fond de boîte. Il est plein, vissé et on y retrouve le logo de la marque ainsi que la référence de la montre. Sur ce sample, aucune information concernant l’étanchéité de la montre n’est précisée. Le site Direnzo annonce quant à lui, une étanchéité de 5 ATM. Elle peut donc aller à l’eau, mais pas en profondeur.
Le cadran & les aiguilles
C’est à travers un verre saphir légèrement bombé et traité anti-reflet que l’on découvre un cadran de forme ronde. Le fond de couleur noire est arboré d’un cerclage façon chemin de fer. Il débute à 1 heure et termine sa course à 11 heures. L’espace vide dans l’affichage des heures laisse place à un double zéro placé à 12h. À l’extérieur du chemin de fer, les minutes sont indiquées de 5 en 5 par des chiffres arabes. Les index des heures quant à eux sont uniquement affichés à 3, 6 et 9 heures. L’aiguille des heures ainsi que celle des minutes sont uniformément blanches et secondées d’une fine trotteuse rouge.
Le chemin de fer quadrillé façon échelle, le double zéro ainsi que la trotteuse rouge nous font immédiatement penser aux vieux compteurs minutes, et notamment, le Jaeger qui se trouvait sur le tableau de bord de la Maserati 250F.
Le Bracelet
Si le cadran et le boîtier affirment les lignes globales de la montre et font transpirer le design « racé » de ce garde-temps, le bracelet est quant à lui quelque peu décevant. Non pas qu’il soit de mauvaise qualité (mais il ne tiendra pas longtemps), cependant il est d’une banalité à toute épreuve. Cuir noir, entrecorne de 20mm et boucle ardillon gravée Direnzo. Rien à ajouter.
Le mouvement
Cette montre est animée par un mouvement automatique à remontage manuel Seiko NH35. Il oscille à 21’600 alternances par heure avec une réserve de marche théorique d’environ 40 heures. Ce calibre 24 rubis est plus robuste qu’il n’est précis. Lors de nos tests, nous avons constaté une déviation hebdomadaire allant de 2 minutes à 2 minutes 30.
Récap technique
- Boîtier : Acier inoxydable 316L
- Fond de boîte : Vissée
- Mouvement : Seiko NH35 (automatique)
- Verre : Saphir
- Taille : 40mm
- Épaisseur : 10.10mm
- Poids : 55g sans le bracelet
- Bracelet : Cuir (20mm d’entrecorne)
- Résistance à l’eau : 5 ATM / 50 m
- Garantie : 2 ans
L’avis de Mr Montre sur la Direnzo DRZ_Type_250F
Techniquement, notre Type_250 tient la route, mais ce n’est clairement pas une Maserati. Le design est sympa, les trais sont simples, le contraste de couleur entre le cadran, les index et les aiguilles est équilibré et elle est relativement agréable à porter. Elle colle parfaitement à l’esprit « voiture de course vintage » que voulait véhiculer la marque.
Alors, est-ce qu’on recommande cette Direnzo DRZ_Type_250F ? Si vous cherchez une montre automatique, pas trop onéreuse et inspirée du monde automobile des années 40/50 alors oui, mais au prix Kickstarter (environs 260 euros) ! Et ne vous privez pas pour remplacer le bracelet. Pourquoi ne pas opter pour un Nato noir avec une boucle assortie en PVD noir ?
Crédit photo : Cathy Lê Thanh