La semaine dernière, Mr Montre vous a présenté les nouveautés de la Manufacture horlogère suisse Omega, avec notamment une version plus citadine de la Seamaster Planet Ocean Ultra Deep, une plongeuse étanche jusqu’à 6 000 m. Nous vous proposons ici un retour sur les cinq créations les plus remarquables de l’emblématique collection Seamaster depuis son lancement en 1948.
La Seamaster 300 CK2913
Introduite pour la première fois en 1957, cette montre très vintage est considérée comme la première véritable montre de plongée professionnelle d’Omega et marque un véritable tournant pour la collection Seamaster. Elle comprend un boîtier en acier inoxydable à fond vissé surmonté d’une lunette de compte à rebours. Sous le verre bombé, s’expose un cadran noir mat avec index des heures triangulaires couleur Old Radium, des chiffres arabes blancs à chaque quart d’heure et de larges aiguilles luminescentes. Cette montre est équipée du calibre 501 à remontage automatique et affiche une étanchéité de 200 m (malgré le « 300 » dans son nom) ainsi qu’un chronométrage particulièrement précis et fiable pour cette époque.
La Seamaster 300 a ensuite été déclinée dans plusieurs versions conservant son style initial. Aujourd’hui, c’est une plongeuse rare, très recherchée par les collectionneurs.
La Seamaster PloProf 600 / 1200
1970 marque la naissance chez Omega de la Seamaster PloProf, une montre spécialement destinée aux plongeurs professionnels, parée d’un design singulier très reconnaissable avec son boîtier monobloc en acier et sa couronne bloquée à 9h. Étanche à 600 m, ce garde-temps est fabriqué dans le but de répondre à la forte demande à cette époque de montres sous-marines performantes, fiables et techniques, mais aussi résistantes et lisibles. La PloProf est d’ailleurs considérée comme « l’une des montres-bracelets de plongée les plus robustes et les plus navigables jamais fabriquées. »
Aujourd’hui, les différentes versions de la Seamaster PloProf ont fait du chemin avec un beau choix de looks différents, et surtout avec une étanchéité qui passe désormais à 1 200 m.
Seamaster 120 Grand Bleu 176.004
Surnommée « Big Blue », cette montre a commencé à être produite en 1972 et est considérée comme le premier chronographe de plongée étanche et fonctionnel, capable d’aller jusqu’à 120 m sous l’eau.
La principale caractéristique de ce garde-temps, outre sa technicité, est son boîtier en acier de forme tambour particulièrement massif avec ses 44 mm de diamètre pour 19 mm d’épaisseur. Toujours niveau design, un beau bleu vif pour le cadran et la lunette graduée, deux compteurs à 6 et 12h, un guichet date à 3h, des aiguilles spatule blanches, une grande aiguille à flèche orange pour les minutes, et de larges index patinés luminescents. Pour ce qui est du mouvement, la Seamaster 120 Big Blue est dotée du calibre 1040 d’Omega.
Une plongeuse étonnante tant au niveau de la taille, que de la couleur et que la configuration du boîtier.
La Seamaster Diver 300M
En 1993, Omega présente sa Seamaster Diver 300M, une plongeuse performante dont le design intemporel fait penser à l’iconique Rolex Submariner. C’est une montre que l’on connaît aussi pour son apparition au poignet de James Bond dans Golden Eye, en 1995.
Disponible dans une version mécanique et une version quartz, la Seamaster Diver 300M est reconnaissable à son cadran traversé de fines vagues, dont la teinte est assortie à la lunette tournante unidirectionnelle crantée.
En 2018, Omega la présente de nouveau, mais avec un diamètre passant de 41 mm à 42 mm, une nouvelle forme de valve à hélium, une lunette et un cadran en céramique, ainsi qu’une échelle de plongée en email blanc. Elle s’équipe aussi désormais de l’excellent mouvement Master Chronometer 8800, un petit bijou de précision certifié par le METAS, et garantit une étanchéité de 300 m.
La Chronographe Seamaster 300M
Ce modèle des années 90 est en fait la version chronographe de la Seamaster Diver 300M. Elle affiche donc le même design, avec des éléments supplémentaires sur le cadran, comme les différents compteurs par exemple.
La version actuelle sortie en 2019 présente un boîtier de 44 mm de diamètre, une valve à helium conique facilitant la prise en main, un compteur à 3 et 9h, ainsi qu’un guichet date à 6h. Elle est proposée dans différents choix de matériaux et de couleurs (céramique noire, acier inoxydable et or Sedna 18K ou céramique bleue, acier inoxydable et or jaune 18K), notamment une version en titane, tantale et or, ainsi qu’une autre en céramique noire et or Sedna 18K.
Côté mouvement, la Seamaster Diver 300M Chronographe embarque le redoutablement précis calibre Omega Master Chronometer 9900, contrairement au premier modèle qui était alors équipé des calibres 1154 et 1164 d’Omega.
Au fil des ans, la marque a produit une grande variété de modèles destinés à sa collection Seamaster. Des montres esthétiques, techniques, robustes et fiables, que l’on prend plaisir à redécouvrir.
Hippolyte
8 avril 2022 at 12 h 28 minBonjour,
Bravo pour cet article.
Par contre, une coquille à signaler concernant la Seamaster 176.004…
En effet, Wyler proposait un chronographe étanche à 660 pieds (200m) en 1968. Le Wyler Lifegard Jumbostar a donc 4 ans d’avance sur la Seamaster d’Omega (et 80m de plus)
Bonne continuation !
Cosneau
13 avril 2022 at 11 h 05 minPour qui les 5 plus belles avant la seamaster 300M qui fait année 80 il y a la Jacques Mayol 120m la seamaster 300 de 68 la seamaster Aqua Terra tout cela n’est qu’une affaire de goût personnel .
Grégory Roux
21 avril 2022 at 18 h 51 minLa Mayol a un charme certain !