Souhaitant développer sa gamme de montres en leur offrant un mouvement plus évolué, la marque March LA.B ouvre un nouveau chapitre dans son histoire en s’associant à Humbert-Droz et La Joux-Perret pour donner vie au tout premier mouvement franco-suisse. Explications.
Une nouvelle aventure pour March LA.B
Depuis plusieurs années maintenant, la marque française fondée par Alain Marhic et Jérôme Mage avait le goût d’explorer de nouveaux territoires, de proposer quelque chose d’innovant, notamment au niveau des mécanismes placés au cœur de ses montres. Une envie de primeur, de fraîcheur et d’approfondissement du produit, mais aussi une réponse à la demande de la clientèle de garde-temps plus haut de gamme en termes de mouvement.
Ainsi, lorsque Jean-Claude Eggen, Directeur Général de La Joux-Perret, contacte Alain Marhic, le cofondateur de March LA.B, pour lui proposer d’assembler un mouvement suisse dans un atelier en France, c’est la révélation, l’évidence. À ce duo se rajoute bien évidemment Humbert-Droz puisque cet incontournable atelier bisontin s’occupe depuis plus de 8 ans d’assembler en France les modèles March LA.B.
Beaucoup de questionnements, un souhait d’évolution, et voilà que se forme cette collaboration humaine entre passionnés d’horlogerie.
Mouvement franco-suisse : une grande première
C’est effectivement du jamais vu. Pour la première fois, une entreprise suisse accepte d’envoyer ses mouvements en pièces détachées afin que ceux-ci soient ensuite assemblés dans des ateliers de l’Hexagone. C’est ainsi qu’apparaît comme par magie le mouvement « franco-suisse ». Une manière de montrer que la compétition France/Suisse a assez duré, mais aussi de redorer le blason de l’horlogerie française.
Quels projets pour March LA.B et ce nouveau mouvement ? Pour commencer, ce mécanisme est placé au cœur de la nouvelle montre AM2 Millésime Mars 2022 de la marque. Un superbe garde-temps avec boîtier en bronze (une autre première pour March LA.B), cadran vert forêt et bracelet en cuir de bison sauvage noir. Attention, il s’agit d’une édition très limitée avec seulement 99 exemplaires proposés (1 995 €).
Ce premier mouvement franco-suisse est un automatique trois aiguilles/date, à la fois performant et précis, offrant 68 heures de réserve de marche. Évidemment, le coût de ce dernier est plus élevé que le mécanisme japonais employé pour les autres modèles March LA.B, ce qui impactera donc le prix des futures montres d’environ 20 à 30%. Un budget supérieur qui se justifie par la qualité de ce nouveau moteur.
Pour l’instant, le mouvement franco-suisse ne bat que dans une création, mais il devrait s’étendre à toute la gamme March LA.B d’ici l’automne 2022. Sans compter l’annonce de nouveaux projets à venir pour la marque.
Ainsi, ce partenariat s’annonce prometteur et nous avons hâte de découvrir les créations March LA.B à venir. Il s’aligne parfaitement avec la remise en avant depuis quelques temps du savoir-faire horloger de « l’Arc jurassien franco-suisse », notamment l’inscription en 2020 de la ville de Besançon au patrimoine mondial de l’UNESCO.