Dans cet article, on vous parle mécanique, rouages, bref on se concentre sur le cœur des montres, soit l’élément qui leur assure précision et fiabilité. Nous abordons l’incontournable et noble remontage manuel, mais aussi les automatiques, qui se divisent en plusieurs catégories. Voici donc les différents dispositifs qui peuvent faire marcher un garde-temps, ainsi que des exemples de créations qui en sont dotées.
Remontage manuel
Le remontage manuel est le plus ancien mécanisme de remontage horloger. L’utilisateur doit remonter la montre régulièrement en tournant la couronne, ce qui serre le ressort principal et lui fournit l’énergie nécessaire pour fonctionner. Ce type de remontage permet souvent de créer des montres plus fines et d’apprécier pleinement la mécanique horlogère.
Deux montres à remontage manuel
- La Patek Philippe Calatrava 6119R est une élégante parée d’un boîtier or rose de 39 mm surmonté d’une lunette guillochée « Clous de Paris », accompagné d’un bracelet en cuir d’alligator brun. Cette montre est animée par un mouvement mécanique à remontage manuel ; le calibre 30‑255 PS. Prix : 31 900 €
- La Grand Seiko Elegance SBGW301 est un garde-temps contemporain à l’allure sobre, avec boîtier acier inoxydable, poli Zaratsu, cadran bombé couleur ivoire et bracelet en cuir de crocodile noir. Ce modèle à remontage manuel est équipé du calibre maison 9S64. Prix : 5 100 €
Remontage automatique
Le remontage automatique, inventé dans les années 1920, utilise les mouvements du poignet pour activer un rotor qui, à son tour, remonte le ressort principal. Ce système assure que la montre reste opérationnelle tant qu’elle est portée régulièrement.
Deux montres à remontage automatique
- La Rolex Oyster Perpetual est une icône dans le domaine du remontage automatique. Elle combine un design simple et sportif, et se décline dans un très large éventail d’itérations. Toutes ont un boîtier en acier Oystersteel, un bracelet Oyster, et sont équipées d’un système de remontage automatique à rotor libre (calibre 3230 ou 2232). Prix : Env. 6 000 € (34 mm)
- L’Alpina Startimer Pilot Heritage joue dans la catégorie de montres appartenant au monde de l’aviation, et cela se voit dès le premier coup d’œil ! Elle comprend un bracelet en cuir de veau brun ainsi qu’un boîtier en acier inoxydable poli de 44 mm renfermant le calibre AL-525. Prix : 2 850 € (acier) / 2 950 € (plaqué or).
Rotor central
Dans cette variante du remontage automatique, le rotor est situé au centre du mouvement et peut tourner librement à 360 degrés. Cela permet de remonter plus efficacement le ressort principal.
Deux montres à rotor central
- L’Omega Seamaster Aqua Terra est une plongeuse performante et esthétique représentant parfaitement l’innovation dans le domaine du remontage automatique. Elle est disponible dans différents modèles animés par le calibre Omega Co-Axial certifié Master Chronometer. Prix : à partir de 5 700 €
- La Zenith Chronomaster Sport Titanium est composée d’un boîtier titane de 41 mm et d’un bracelet titane. Elle s’offre l’excellent mouvement de chronographe automatique haute fréquence El Primero 3600. Prix : Env. 10 000 €
Micro-rotor
Le micro-rotor est une autre version du remontage automatique. Plus petit et intégré au mouvement, il permet de réduire l’épaisseur de la montre tout en offrant un remontage optimal.
Deux montres à micro-rotor
- La Bulgari Octo Finissimo est réputée pour son micro-rotor qui contribue à sa silhouette ultra-mince. Chic et avant-gardiste, on la reconnaît à son boîtier octogonal arrondi avec bracelet intégré. Prix : 17 700 €
- La H. Moser&Cie Streamliner Small Seconds dispose elle aussi d’un micro-rotor en platine, soit le calibre HMC 500. Celui-ci est logé dans un boîtier en acier de 39 mm, ici aussi avec bracelet intégré. Env. 30 000 €
Remontage périphérique
Relativement récent, le remontage périphérique utilise un rotor situé à la périphérie du mécanisme. Cette configuration libère de l’espace au centre du mouvement, permettant une vue dégagée sur la mécanique interne.
Deux montres à rotor périphérique
- La Carl F. Bucherer Manero Peripheral incarne ce mécanisme avec brio, offrant une allure raffinée à souhait ainsi qu’une transparence exceptionnelle avec une pleine vue sur le calibre CFB A2055 au dos. 41 000 €
- La Audemars Piguet Royal Oak Offshore Tourbillon Automatique intègre un rotor périphérique qui permet de remonter le mouvement tout en offrant une vue dégagée sur la mécanique interne grâce à son design innovant et complexe.
Remontage pendulaire
Bien moins courant que les autres, le remontage pendulaire s’inspire des mouvements d’un pendule. Le mécanisme convertit les mouvements linéaires en énergie pour remonter le ressort principal.
Une montre à remontage pendulaire
- La Moritz Grossmann Hamatic s’offre un mécanisme de remontage automatique novateur, appelé « Hamatic ». Ce système repose sur un mécanisme de remontage à masse oscillante automatique inspiré des montres historiques du 19ème siècle. Au lieu d’utiliser un rotor conventionnel, elle utilise une masse en forme de marteau qui oscille pour remonter le ressort principal. Prix : 57 000 €
Remontage linéaire
On finit avec le remontage linéaire qui transforme les mouvements linéaires du poignet en énergie pour le ressort principal. Ce dispositif est innovant et, lui aussi, moins répandu que les autres types de remontages.
Une montre à remontage linéaire
- La Tourbillon Hublot MP-10 est un véritable ovni horloger qui possède un tourbillon et un système d’énergie cinétique unique, conçu pour imiter l’efficacité et la performance d’une voiture de sport Ferrari. Le mouvement est conçu avec un tourbillon vertical visible à travers une fenêtre en voile sur le côté du boîtier, donnant à la montre un aspect tridimensionnel et futuriste assez incroyable. Prix : 275 000 €
Ainsi, ces montres armées de remontages variés montrent que l’industrie horlogère continue d’évoluer, offrant aux néophytes comme aux connaisseurs, une gamme fascinante de choix , tant sur le plan esthétique que fonctionnel. Elles soulignent la diversité et la richesse de l’art horloger.
Mr Toto
13 avril 2024 at 16 h 28 minBonjour, article très interessant, mais la sélection de montres est assez improbable.
En dehors de l’Alpine et peut-être la Seiko, les autres sont destinées aux émirs, aux chefs d’états, aux footballeurs et aux pilotes de F1.
Je ne vois pas trop l’intérêt de ce genre d’exemples.
Il y a des montres « normales » à des prix abordables qui ont les mêmes spécificités et qui rendraient l’article plus interessant.
Alexandre H.
13 avril 2024 at 20 h 38 minBonjour,
Votre point de vue est intéressant. L’idée pour cet article n’était pas de ne mettre en avant que des montres accessibles mais plutôt des calibres qui exagèrent un peu le trait.
Souvent, c’est du côté des montres très haut de gamme qu’il faut se tourner pour admirer les mécanismes en action.
A.