On peut parfois faire de fameuses trouvailles dans le sable. C’est notamment le cas d’un plongeur qui, en Australie, est tombé sur une antique Citizen Challenge Diver durant son exploration sous-marine. Une découverte qui a incité la Maison à créer un nouveau modèle innovant décliné dans deux versions : la Promaster Diver 200m « Fujitsubo ». Zoom sur cette montre simple, rétro, dotée d’un calibre haut de gamme.
Un garde-temps du fond des océans
Tout commence en 1983, sur une plage d’Australie, plus précisément à Long Beach. Pendant son immersion, un plongeur trouve dans le sable une authentique montre Citizen : la Challenge Diver. Le modèle est abîmé, recouvert de barnacles (petits crustacés) solidement accrochés à la carrure et au bracelet. Pourtant, étonnamment même, celle-ci fonctionne toujours. Certains expliquent ce phénomène en affirmant que les remous de l’océan auraient permis de remonter le mécanisme, le gardant ainsi en vie pendant tout ce temps. Quoi qu’il en soit, cette trouvaille n’en est pas moins surprenante et donne naissance à cette nouvelle Fujitsubo, dont le nom signifie d’ailleurs « barnacles » en japonais.
Mouvement de pointe pour la Promaster Diver 200m « Fujitsubo »
Jusqu’à présent, le Calibre 9051 était réservé aux créations haut de gamme de la Maison. C’est pourtant ce mouvement automatique de pointe que Citizen a choisi pour animer ses deux Fujitsubo. Elles peuvent ainsi bénéficier d’une redoutable précision de -10 à +20 secondes par jour et d’une belle autonomie de 42 heures. Avec une résistance aux champs magnétiques de 16 000 A/m, ces deux plongeuses battent à un rythme de 28,800 A/h, peuvent sonder les eaux jusqu’à 200 m (20 ATM), et sont conformes aux normes ISO. De quoi satisfaire les amateurs d’aventures aquatiques !
Des lignes épurées et une allure 70’s
Pour son duo Fujitsubo, il semblerait que la marque ait décidé de garder l’esprit de la Challenge Diver d’origine sortie en 1977. Nous avons donc un look plutôt seventies, un design simple et fonctionnel, sans chichis ni manières.
Le boîtier de 41 mm de diamètre est en Super Titanium (Duratect*3 TIC), une matière à la fois robuste, légère et résistant aux rayures, idéale pour la plongée. Plus fin que celui de la Challenge Diver, il offre un confort supérieur au poignet. Il s’accompagne d’un bracelet en caoutchouc noir texturé (référence NB6021-17E) ou en Super Titanium (référence NB6021-68L), et est complété d’une lunette tournante unidirectionnelle assortie à la couleur du cadran.
Concernant justement le cadran, il n’affiche pas de chiffres, mais des index « blocs » en relief appliqués et de larges aiguilles, tous remplis d’un traitement luminescent afin d’assurer la meilleure lisibilité possible dans l’obscurité. À 3h, le guichet indique la date, faisant face à la couronne bien vissée. Fonctionnel, on vous l’a dit. Le tout est protégé par un verre saphir biseauté avec partie supérieure plate et partie inférieure bombée.
Dans son ensemble, la Fujitsubo se pare d’un aspect rétro relativement passe-partout. C’est une montre efficace pour son but de base : la plongée. Les deux variations permettent de répondre aux envies de chacun, avec un côté plus sport/terrain pour le modèle avec sangle caoutchouc, et un côté plus sport/chic concernant le modèle avec bracelet acier.
Prix : à partir de 649 € (référence NB6021-17E) et 749 € (référence NB6021-68L)