Hamilton PSR : retour d’une grande icône de l’horlogerie

La célèbre marque horlogère américaine lance la Hamilton PSR, soit la réédition de la Hamilton Pulsar, première montre-bracelet au monde avec affichage numérique, lancée en 1970, et surtout grande icône de l’âge spatial.

On commence par un petit retour dans les années 70. Les premiers pas de l’homme sur la Lune en 1969. Puis, en mai 1970, Hamilton présente la Pulsar lors d’une conférence de presse à New York. Le nom fait référence aux étoiles à neutrons dont les pulsations émettent des faisceaux de rayonnement à des fréquences ultra-précises.

La particularité de cette montre ? Elle ne délivre pas l’heure par le biais d’aiguilles, mais plutôt grâce à un affichage LED, soit des diodes électroluminescentes. Ceci marque clairement le début d’une nouvelle ère horlogère et l’arrivée du mouvement quartz. Outre son fonctionnement révolutionnaire pour l’époque, elle fascine également par son look ambitieux très avant-gardiste.

La Pulsar P1 en version or 18 carats est la première à entrer sur le marché horloger en 1972. Son prix très élevé en fait un accessoire de luxe seulement disponible pour quelques heureux élus. Heureusement pour le grand public, la Pulsar P2 est lancée l’année d’après, en 1973, dans une version plus abordable en acier inoxydable, avec également une silhouette plus arrondie et une puce améliorée. Elle rencontre un franc succès et est rapidement adoptée par des célébrités comme Elton John, le Président Gerald Ford, Keith Richards, Roger Moore dans James Bond, et bien d’autres.

Aujourd’hui, Hamilton conjugue ce célèbre garde-temps au présent en reproduisant fidèlement son apparence, mais sans manquer d’y ajouter quelques détails modernes, 21ème siècle oblige !

La nouvelle Pulsar PSR est proposée dans deux versions : l’une en acier inoxydable simple (H52414130), l’autre en acier inoxydable avec revêtement PVD couleur or jaune (H52424130). Les deux affichent le même look futuriste que l’ancienne Pulsar et conservent la forme coussin large au niveau du boîtier ainsi que les dimensions de ce dernier (34,7 x 40,8 mm).

Concernant les nouveautés apportées par rapport au modèle des années 70, nous commencerons par l’indication de l’heure. En effet, la PSR s’équipe d’un affichage hybride associant un écran LCD réflecteur et un écran OLED émetteur. Il suffit alors d’appuyer sur le bouton-poussoir à droite de la boîte pour retrouver l’heure en chiffres rouges lumineux. En clair, l’écran LCD affiche l’heure en permanence, mais en cas d’éclairage plus faible, les chiffres OLED s’allument. C’est un écran qui a l’avantage de peu consommer puisqu’il n’est pas rétro-éclairé. Cela permet ainsi à cette montre de fonctionner très longtemps sans changement de batterie.

Les deux garde-temps intègrent un mouvement quartz numérique retravaillé pour répondre aux exigences de notre époque, et sont étanches jusqu’à 100 m (10 ATM).

La PSR devrait donc plaire particulièrement aux amateurs de montres vintage au look relativement épuré. C’est un garde-temps robuste et précis. Enfin, sachez que le modèle couleur or (H52424130) est proposé en édition limitée à 1970 pièces.

Prix : 695 € (version acier) et 945 € (version or) disponible à partir de mi-mai.