Quelque part en Antarctique, non loin de la station japonaise Showa, demeure une mystique forêt aquatique. Un lieu particulier qui a largement éveillé l’imagination de la Maison horlogère Seiko, donnant ainsi naissance à une superbe plongeuse Prospex LX, proposée en édition limitée.
Dans la baie de Lutzow-Holm, en Antarctique, règne le domaine de Skarvsnes, cartographié pour la première fois dans les années 1930. En ce lieu où règne la nature sauvage et silencieuse, des pics rocheux dénudés, peints ici et là de quelques couches de neige immaculée, accompagnés de criques d’un bleu glacé. Puis sous les flots, du vert s’étend à perte de vue sous la forme d’une étrange forêt aquatique. Ce ne sont pas des sapins, mais plutôt d’étranges cônes composés de mousse et d’algues, qui tapissent le fond. Découverts par les chercheurs japonais, ils ont été surnommés « kokebozu » (« koke » pour « mousse », et « bouzu » pour « jeune garçon »).
C’est ce tableau singulier qui a donc inspiré Seiko pour sa nouvelle création. Celle-ci s’inscrit dans la ligne LX, lancée en 2019, dédiée aux garde-temps sportifs haut de gamme de la marque.
Cette montre se veut à la fois esthétique et pratique. C’est une pièce qui doit pouvoir suivre l’homme avec élégance dans son quotidien, tout en lui offrant le nécessaire pour ses excursions sous-marines.
Le cadran est sans aucun doute la pièce maîtresse de ce garde-temps. Il réussit à reproduire avec soin les fameux cônes de mousse de la forêt sous-marine du lac du domaine de Skarvsnes. Le fond s’habille alors d’un vert texturé représentant des pics abstraits enchâssés les uns sur les autres. L’heure se lit aisément grâce aux volumineux index et aiguilles Lumibrite qui s’animent dans l’obscurité. Un guichet date est positionné à 3h.
Pour le boîtier, Seiko s’est basé sur celui de la Diver’s Hi-beat de 1968, un garde-temps emblématique de la Maison. Il arbore une surface brillante et polie en titane haute intensité, avec un diamètre de 44,8 mm, ainsi qu’un centre de gravité réduit afin d’apporter modernité et confort au poignet.
Ledit boîtier, comme pour la Diver’s, est étanche jusqu’à 300 m (30 ATM), offrant ainsi une belle marge de manœuvre pour les explorateurs sous-marins et les plongeurs professionnels. Il est complété d’une lunette unidirectionnelle graduée en céramique robuste verte, d’une couronne vissée à 4h, et d’un verre saphir bombé antireflet.
Le dos de la montre affiche la mention « LIMITED EDITION » et bien évidemment le numéro de série unique allant de 001 à 500, puisque la production de ce modèle se limite à 500 pièces dans le monde.
La nouvelle Prospex LX est superbe à l’extérieur tout autant qu’en son coeur puisque pour l’animer, Seiko a choisi un calibre maison de 30 rubis, à savoir le fameux et innovant 5R35 Spring Drive. Ce dernier offre une réserve de marche de 72 heures en pleine charge, qui s’affiche d’ailleurs sur le cadran entre 7 et 8h. C’est un mouvement fiable et résistant, pensé pour s’adapter aux conditions les plus sportives.
Enfin, cette création s’attache à l’aide d’un bracelet en titane doté d’un fermoir triple à glissière, avec verrouillage sécurisé et bouton-poussoir ajustable pour la plongée.
Prix : 6 100€