Invitation métaphorique au voyage en ces temps d’immobilité, l’Hyperion est la dernière création de la jeune marque Lorier et emprunte son nom au fameux titan de la mythologie grecque. Équipée de la très prisée complication GMT, cette montre s’inspire largement du tout premier garde-temps GMT, la Rolex réf. 6542.
Petit retour sur la naissance de la naissance du GMT
La naissance de la montre GMT remonte à l’ère du jet, une période commençant dans les années 50, durant laquelle l’homme est passé des avions à hélice aux avions à réaction. À cette époque, la compagnie aérienne américaine Pan Am (Pan American World Airways) a demandé à Rolex de concevoir pour ses pilotes une garde-temps capable de suivre un fuseau horaire différent. Ainsi, en 1954, la Rolex GMT Master (réf. 6542) voit le jour et permet justement d’afficher simultanément deux fuseaux horaires. Rapidement, cette montre est devenue incontournable et la fonction GMT s’est lancée, prisée par les pilotes mais aussi par les personnes effectuant régulièrement des déplacements.
La Lorier Hyperion GMT
Pour cette nouveauté, la marque s’est inspiré de la classique montre GMT d’époque, tout en renforçant son aspect pratique et sa finesse, créant ainsi une nouvelle version à mi-chemin entre passé et présent.
L’Hyperion s’habille d’une structure en acier inoxydable 316L pour le bracelet comme pour le boîtier de 39 mm. Celui-ci est surmonté d’une lunette bidirectionnelle 48 clics dans un look « Pepsi », grand classique de la montre GMT de base (que l’on retrouve évidemment sur la Rolex GMT Master), idéale pour distinguer clairement les heures du jour et de la nuit. Ici, au lieu du rouge vif et du bleu royal très courants sur les garde-temps de ce type, Lorier a préféré opter pour quelque chose de plus discret et élégant avec un bleu encre et un bordeaux.
Cette montre affiche un design très vintage chic avec son verre dôme cristal plexiglas et son anneau de chapitre entourant la piste des minutes. Sur le cadran noir, défilent des aiguilles heures/minutes/secondes centrales sur les index de forme géométrique, tandis qu’une fine aiguille bordeaux s’occupe de la fonction GMT. À 6h, un guichet indique la date. Tous ces éléments jouissent d’un revêtement lumineux BGW9 (cadran, heures, minutes, secondes) et C3 (lunette 24 heures, aiguille GMT). Vous l’aurez compris, la marque n’a pas lésiné sur la lisibilité, qu’il s’agisse du cadran ou de la lunette !
Deux moyens permettent de suivre le deuxième fuseau horaire : en utilisant la lunette tournante, ou en réglant l’aiguille GMT sur l’heure locale (ou en l’utilisant pour suivre l’heure du domicile).
L’Hyperion prend vie grâce à un mouvement automatique Soprod C125 (aiguille GMT indépendante). Elle est étanche jusqu’à 100 m (10 ATM).
Lorier nous présente donc un garde-temps aux courbes douces et raffinées, avec une silhouette fine de seulement 10,7 mm, et un visage épuré. Même le dos est soigné, simple et beau avec le logo gravé dans un motif circulaire, rappelant une couronne de laurier. C’est aussi une montre polyvalente qui s’adapte au style de chacun. En effet, les éléments du cadran sont proposés en version argentée ou dorée, et le bracelet acier peut être changé pour une sangle cuir ou nylon.
L’Hyperion vient avec quelques extras appréciables, à savoir une pochette de voyage en micro-suède, et un tournevis pour redimensionner le bracelet.
Prix : 799$